SANTE : RENFORCEMENT DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE VACCINATION.
Le Ministère De La Sante Publique (MINSANTE) Et Le Programme Elargie De Vaccination (PEV) Œuvrent Pour Une Mise En Place Des Orientations Et Des Stratégies Efficaces Pour Garantir Un Financement Durable De La Santé Au Cameroun.
Les acteurs de la chaine de Protection Nationale de la Sante publique accompagnés du Secteur Privé et de la Société Civile sont réunis depuis ce Mercredi 27 Mars 2024 dans la Salle de Conférence André Siaka du Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM) autour du Premier (1) Forum de Plaidoyer et d’engagement des Parties Prenantes Pour Le Financement de La Stratégie Nationale de La Vaccination.
Rencontre tenue à Douala Bonanjo sise dans son premier Arrondissement.
La cérémonie d’ouverture de ces travaux de 2 jours a été présidée par le Ministre de la Santé Publique, Dr MANAOUDA Malachie ; à ces cotés le Secrétaire Générale auprès du Services du Gouverneur de la Région du Littoral ABOUBAKARY HAMAN TCHIOUTO, le Président du (GECAM) célestin TAWANBA, les Directeurs des hôpitaux publics a l’instar du Pr Noëlle ESSSOMBA Directeur de l’hôpital Laquintine ect.
L’ouverture de ces travaux est largement marque par la présence du Coordonnateur National du (PEV); et de ses Régionaux, des partenaires techniques et financiers de la chaine au rang desquels les représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé avec à leur tête le Dr Phanuel HABIMANA (représentant résidant de l’OMS au Cameroun), de l’Alliance mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI), du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ; CLINTON (health access Initiative).
L’on retient du (MINSANTE) le Dr MANAOUDA Malachie, que l’objectif de cette rencontre est d’engager le Secteur Privé, la Société Civile et les Administrations partenaires pour soutenir la Stratégie Nationale de la vaccination du pays au cours des (05) cinq prochaines années.
Le Cameroun, comme de nombreux autres pays, est confronté à des défis en matière de financement de la santé de façon générale et en ce qui concerne le financement de la vaccination en particulier.
C’est dans cette optique que le Dr Phanuel HABIMANA (représentant résidant de l’OMS au Cameroun), précise que « qu’un pays ne peut fournir les services de santé essentiels que sa population mérite, que s’il possède un Système de Santé fonctionnel, en mesure d’offrir les services de santé nécessaires et en temps opportun.
La réalisation ou l’atteinte de la Couverture Santé Universelle est directement liée à la performance des systèmes de santé. Le financement de la santé est un des 7 piliers du système de santé qui permet la mise en œuvre de ses fonctions afin d’atteindre les objectifs du système de santé que sont la qualité des services, l’équité dans l’utilisation des services de santé et la protection financière. »
Trouver des financements pour une Couverture Vaccinale « pour tous » est l’une des préoccupations du Gouvernement Camerounais soutenir par ses partenaires.
Une vision Nationale qu’a toujours voulue le Président De République son Excellence PAUL BIYA à savoir « garantir une santé pour tous ».
Une vision matérialisée sur le terrain à travers des initiatives pareilles, louables c’est ce qui amène le MINSANTE le Dr MANAOUDA Malachie a souligné dans son discours d’ouverture que « Ma présence ici est républicaine, car je suis là pour vous demander de donner une chance de vivre aux enfants, par votre contribution au programme Élargi de Vaccination ».
Cette chance donnée, devra pour le Ministre passée par « les actions pérennes que devront mener les Entreprises du secteur prive »
Pour le Dr Phanuel HABIMANA (représentant résidant de l’OMS au Cameroun « Le budget de l’Etat alloué au secteur de la santé est de moins de 5% contrairement aux engagements pris par les chefs d’Etat Africain de consacrer 15% de leur Budget National à la Santé en vue de Financer plus la santé à partir des ressources publiques. D’ailleurs cette part est dans une tendance à la baisse ces dernières années ; Les comptes de la santé 2019 du Cameroun indiquent que les ménages restent les premiers contributeurs au financement de la sante car leurs dépenses à travers les paiements directs représentaient plus 72% de la dépense courante de santé et sont à l’origine de l’’appauvrissement des ménages faisant des dépenses catastrophiques ; Ces comptes montrent également qu’il y a une faible allocation des financements disponibles aux activités de prévention dont font partie les activités de vaccination avec moins 7% des dépenses de santé de l’Etat et moins de 1% des dépenses des entreprises qui sont alloués à la prévention. Plus spécifiquement concernant la vaccination, le Cameroun entrera bientôt en phase de transition accélérée des financements de l’Alliance mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI). Ce qui implique le transfert non seulement du financement des vaccins, mais aussi des coûts récurrents au budget national de l’Etat, mais également la nécessité d’une disponibilité de ressources suffisantes pour maintenir l’amélioration des activités de fourniture des services de vaccination au- delà de la transition. »
Face à ce constat alarmant ; le Représentant résident de l’OMS pense que « le pays devra mettre en place des orientations et des stratégies efficaces pour garantir un financement durable de la santé et par conséquent de la vaccination à travers une mobilisation plus accrue des ressources financières. »
Les entreprises privées devraient jouer leur partition ; car leurs implications devra être directes a travers « les financements directs octroyés, les dons et biens d’autres actions en natures » ; elles peuvent également être indirectes au travers des enseignements et bien d’autres.
Il vrai que l’objectif général du PEV pour la période 2020 – 2030 est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité générale en vue de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable auxquels le Cameroun c’est donnée.
Dans sa cible dorénavant 13 maladies au Cameroun parmi lesquelles : la Tuberculose, la Coqueluche, le Tétanos, l’Hépatite virale B, les Infections à Haemophilus influenzae type b, la Rougeole, la Rubéole, la Poliomyélite, la Fièvre jaune, la Diphtérie, les Diarrhées à rotavirus, les Infections à human papilloma virus.
Les ayants droit de ce Programme sont : les femmes enceintes, les enfants de 0 à 5 ans pour les campagnes de vaccination contre la polio et la rougeole et la supplémentassions en vitamine A, les adolescentes de 9 ans, et les personnes âgées de 18 ans et plus pour la COVID-19.
Les travaux qui s’achèveront le jeudi 28 Mars, mettrons sur la table des résultats efficaces à la solution de financement pour une couverture vaccinale globale et pour tous.
Fabrice Tatisson