Le Niger met fin à l’alliance militaire avec les États-Unis : un tournant géopolitique majeur au Sahel
Le gouvernement du Niger a officiellement dénoncé, samedi 16 mars dans la soirée, l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, prenant effet immédiatement. Cet accord, signé en 2012, autorisait la présence d’environ un millier de soldats américains dans le pays, ainsi qu’une base de drones stratégique à Agadez. Le porte-parole du gouvernement, lors d’une allocution à la télévision nationale, a qualifié cette collaboration d’injuste et de ne répondant pas aux attentes” des autorités nigériennes.
Cette décision marque un tournant significatif dans les relations entre le Niger et les États-Unis, mettant fin à une alliance militaire qui avait été établie il y a plusieurs années. L’annonce de la fin de cet accord de coopération fait suite à de nombreuses discussions et évaluations internes au sein du gouvernement nigérien.
Les autorités du Niger ont souligné que cette décision visait à revoir leur politique étrangère et à réévaluer leurs partenariats militaires dans un contexte géopolitique en évolution. Cette rupture de coopération soulève des questions sur l’avenir des opérations militaires conjointes menées par les forces américaines et nigériennes, ainsi que sur l’impact sur la sécurité régionale dans la région du Sahel.
Les États-Unis n’ont pas encore réagi officiellement à l’annonce du Niger, mais cette décision devrait avoir des répercussions significatives sur leur présence et leurs activités militaires dans la région. Cette situation est susceptible de modifier l’équilibre des forces et la dynamique sécuritaire dans la région sahélienne, où la lutte contre le terrorisme et l’instabilité demeurent des défis majeurs.
Il est à noter que cette rupture de l’accord de coopération militaire entre le Niger et les États-Unis marque une nouvelle étape dans les relations internationales et souligne l’importance des enjeux sécuritaires et politiques dans la région sahélienne.
Steve Loïc TCHEUKO