GÉOSTRATEGIE : Partenariat Multiforme FAO et COREP .

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée ( COREP) s’engagent à améliorer la Gouvernance en Terme de lutte contre les pêches illicittes ,Non declarées et Non Réglementées (INDNR) en Afrique Centrale .

Le Directeur des pêches de l’Aquaculture et des Industries Halieutiques de la Républiques du Cameroun, Mr Guy Réné MIMBANG, en qualité de Représentant du Ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales a présidé ce Lundi 3 Avril, 2023 à l’Hôtel Bano palace à Douala la cérémonie d’ouverture des travaux de l’Atelier Sous Régional d’Appui au Renforcement des Capacités de l’Afrique Centrale dans la Lutte contre les pêches Illicites, Non Déclarées et non Réglementées (INDNR).
Cet atelier est organisé conjointement par la FAO ici représenté par Gérald TCHATCHOUA TOKO, par ailleurs chargé de programme FAO Cameroun et la COREP ici représenté par son Secrétaire executif Emmanuel SABUNI KASEREKA.
Ont également prît part à cette cérémonie les Directeurs Généraux des Pêches et de l’Aquaculture des États Membres de la CEEAC et les Experts Nationaux en matière de Suivie, Contrôle et Surveillance des activités de pêche.

L’objectif visé ici est de renfoncer les capacités des pays de l’Afrique Centrale dans la lutte contre (Les pêches INDNR).

L’importance que représente aujourd’hui le fléau, et le danger de la pêche illicite , non Déclarée et non réglementée pour la durabilité de l’exploitation des ressources halieutiques et la conservation des écosystèmes côtiers et marins n’est plus à rapeller.

Dans son Allocution le Chargé de Programme la FAO Cameroun Gérald TCHATCHOUA TOKO, l’a rappelé ” des estimations indiquent que la valeur annuelle globale de la pêche (INDNR) varie entre 10 et 23.5 milliards de dollars des États Unis, cela constitue entre 1/6 et 1/3 des captures mondiales déclarées , soit entre 11 et 26 millions de tonnes de poissons par an”

Au niveau des eaux de l’Afrique subsaharienne ” cette pêche frauduleuse sont estimées entre 1 et 1.5 milliards de dollars des États Unis par an, soit près d’1/4 du total des exportations annuelles de poissons de l’Afrique”
À côtés de celles-ci s’ajoutent des évènements récents d’actes de piraterie survenus dans le Golfe de Guinée et qui semblent répartis à la hausse .
Cette situation évoquée précédemment conduit à des effets graves impactant d’un premier sur le développement socioéconomique des pays côtiers et petits États insulaires en Développement fortement tributaires des pêcheries et d’un second temps négativement sur les économies nationales , les moyens de subsistance des populations , la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que l’environnement.

C’est dans ce contexte alarmant que la FAO et la CORED ont jugé nécessaire et opportun de la mise sur pied d’un projet d’appui au renforcement des capacités de ces pays de l’Afrique Centrale en matière de Suivi,Contrôle et Surveillance des activités de pêche pour mener une lutte efficace contre la pêche illegale.

L’enjeu de ces assises de 2 jours repose sur l’appui au renforcement des capacités de l’Afrique Centrale dans la Lutte contre (INDNR) à travers le projet sous régional, également sur l’offre de l’opportunité d’échanges entre les pays de la Zone CORED pour définir à la fois les besoins de renforcements institutionnels pour lutter contre la pêche illicite, Non Déclarée et enfin repose sur la définition et la validation des axes et priorité de coopération sous régionale permettant de mutualiser les moyens et les efforts pour rendre cette lutte plus efficace et efficiente et cela aux bénéfices de tous .

Ces résultats attendus viennent s’ajouter aux multiples mesures déjà prises qu’a évoqué Guy René MIMBANG Représentant du Ministre de l’Elevage des pêches et des Industries Animales ” le carton rouge que nous avons reçu en Janvier de cette année par les États internationaux nous amene à travailler… Au niveau du Ministère avec tous les acteurs du secteur nous somme entrée de réviser la loi portant Code de pêche de l’Aquaculture au Cameroun , pour permettre d’y intégrer les mesures très pertinentes en matière de lutte contre les (INDNR), y compris un régime de sanction suffisamment dure pour décourager cette pratique dans notre pays…”

Ainsi cet atelier vient dont renforcer la coopération multiforme engagée entre la CORED et la FAO qui jusqu’ici a toujours soutenu et renouvel une fois de plus à travers cet atelier son soutien , son accompagnement constant sur l’exécution des programmes de cette institution Africaine.

Fabrice Tatisson

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