16e Sommet États-Unis et Afrique : Nouveau Accords, Nouvelle Avenir.

Le récent sommet économique États-Unis-Afrique, qui s’est déroulé du 3 au 6 mai à Dallas, s’est clôturé sur une note de dynamisme et d’optimisme, marquée par la signature de nombreux accords bilatéraux.

Avec la participation de cinq présidents africains, trois chefs de gouvernement, seize délégations ministérielles, ainsi que de nombreux représentants gouvernementaux américains et 1 500 participants, cet événement a démontré l’engagement mutuel à renforcer les relations entre les deux continents.

Dallas, choisie pour sa position centrale et son rôle significatif dans l’économie américaine, a offert un cadre propice aux échanges, en tant que ville prisée des banques et des investisseurs, mais également en raison de sa forte communauté de la diaspora africaine aux États-Unis.

Dans un contexte marqué par l’approche de l’élection présidentielle américaine, les agences gouvernementales et les conseillers de la Maison Blanche ont souligné l’importance de maintenir et de renforcer la coopération économique entre les États-Unis et l’Afrique.

Joy Basu, haut responsable du bureau des affaires africaines au secrétariat d’État américain, a souligné l’élan positif des partenariats économiques et appelé à un engagement accru des entreprises dans le continent africain.

Cependant, des inquiétudes subsistent quant à l’avenir de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), dont l’échéance en septembre 2025 approche. Les incertitudes politiques liées à l’éventuel renouvellement de cette loi, notamment en cas de changement d’administration aux États-Unis, suscitent des interrogations quant à la stabilité des relations économiques entre les deux continents.

Malgré ces défis, les participants ont souligné l’importance de développer l’économie numérique en Afrique, étroitement liée à l’accès à l’énergie. Des initiatives telles que le projet de développement de l’énergie solaire en Angola et l’amélioration des infrastructures électriques au Sierra Leone témoignent de l’engagement des États-Unis à soutenir le développement durable en Afrique.

Nisha Biswal, haut responsable de la DFC, a insisté sur la nécessité d’investissements tant publics que privés pour répondre aux besoins financiers de l’Afrique en matière d’infrastructure.

Notamment, cette année, le sommet a marqué une avancée significative en associant la diaspora africaine, représentant plus de 2 millions de personnes aux États-Unis. Cette inclusion ouvre de nouvelles perspectives pour le développement des échanges commerciaux et encourage les Africains à revendiquer une place importante dans le paysage économique américain.

Le 16e sommet États-Unis-Afrique a renforcé la conviction commune en la vitalité des relations économiques entre les deux continents, tout en soulignant la nécessité d’une coopération continue pour relever les défis et saisir les opportunités de développement mutuel.

Steve Loïc Tcheuko

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