TRANSITION AGRICOLE EN AFRIQUE CENTRALE : LA PROPAC PROPOSE L’AGROECOLOGIE  COMME SOLUTION.

Dans le cadre de la 7ème Concertation Organisations paysannes (OPA) et les Instituts Nationaux de recherche Agronomique, portée  par la Plateforme Régionales des Organisations Paysannes en Afrique Centrale (PROPAC), elle vient d’organiser à Douala – Cameroun avec la collaboration de ses partenaires techniques et financiers un atelier sur le Dialogue sur Agroécologie et les Changements Climatiques (CC) en Afrique Centrale.

Cette rencontre sur la recherche qui s’est tenue au Cameroun  du Mardi 2 Avril  au Jeudi 04 Avril 2024, a été marquée par la présence du  Représentant  du Ministre de la Recherche Scientifique  et de l’innovation Camerounais  (MINRESI),  le Pr. EDDY L.M NGONKEU, par ailleurs Spécialiste en Agriculture Biologique,  qui a eu la lourde responsabilité d’ouvrir les travaux de cette session à ces cotés le Président du (PROPAC) KOLYANG PALEBELE.

Le thème retenu pour cet atelier est « agroécologie et systèmes  agroalimentaires durables : quelles approches pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique et les Changements Climatiques. »

Cette rencontre de 3 jours, regroupant plus de 9 Pays ; a vu la participation de plus de 40 participants aux profils et fonctions  différents à savoir :

-Les organisations paysannes : PROPAC, OPA (organisation paysanne) et autres ;

-Les Instituts Nationaux de Recherche Agricoles Des Pays de l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Communauté économique et monétaire en Afrique Centrale (CEMAC) ;

-Les Institutions Régionales de Recherche, West and Central African Council for Agricultural Research and Development (CORAF), Pôle Régional De Recherche Appliquée au Développement Des Systèmes Agricoles d’Afrique Central (PRASAC), Centre De Coopération Internationale En Recherche Agronomique Pour Le Développement (CIRAD), International Institute of Tropical Agriculture (IITA) ;

-Les Ministères Sectoriels du pays hôte : (MINRESI), Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), Ministère De L’élevage Des Pêches Et Des Industries Animales (MINEPIA) ;

-Les Communautés Economiques Régionales : CEEAC CEMAC et leurs institutions spécialisées ;

-Les Communautés Locales ;

-Les Partenaires Techniques Et Financiers : Food and Agriculture Organization (FAO),  International Fund for Agricultural Development (FIDA).

L’on retient du Président de la (PROPAC) Mr KOLYANG PALEBELE que l’objectif de cette rencontre est de formuler les éléments d’un plan d’action pour une transition agro écologique réussie en Afrique Centrale.

L’agriculture en Afrique Centrale est l’une des principales sources de revenue ; selon la FAO, cette partie de l’Afrique  regroupe 626 millions d’habitants dont 394 millions travaillent dans l’agriculture.

Cette partie de l’Afrique est confronte à une dégradation de ses ressources naturelles (Sols, eaux, biodiversité), en raison des multiples pratiques agricoles non durables, de la déforestation et de l’surexploitation, malgré cette bonne volonté de produire en quantité pour palier aux attentes de la population, cette partie du continent africain souffre encore d’un problème de sécurité alimentaire.

Oultre, ces problèmes qui affectent  l’environnement et le sol s’ajoute un autre problème qu’évoque Mr KOLYANG PALEBELE « je sais que aujourd’hui nous faisons fasse à dénombrable problèmes notamment, les changements climatiques qui nous imposent une nouvelle façon de faire et la question liée aux conflits dans nos puissances, tous cela  nous imposent une nouvelle façon de faire »

Cette nouvelle façon de faire dont parle le haut responsable de la (PROPAC), passe par la transition qui est Agroecologie.

Cette transition s’inscrit dans un contexte visant à développer des systèmes agroalimentaires et des chaînes de valeur productifs et résilients capables de relever les défis croissants actuels tels que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des terres et la pénurie d’eau inscrit dans le cadre OP-Recherche.

Ce cadre OP-Recherche ; prit comme espace stratégique permanent de concertation et de partage d’informations  entre Institutions de la recherche agricole, les (OPA), le secteur privé, les (OSC) et les Gouvernements est mis a contribution dans le but de mutualiser les connaissances et les ressources pour le développement de l’agroécologie garantissant la transformation de l’a   agriculture Afrique Centrale .

C’est suivant cette vision que la (PROPAC) en corrélation avec ses partenaires techniques et financiers ont réuni sur la table des échanges les (OPA) et les Institutions de Recherche sur l’Agroécologie et les (CC), pour  cette une nouvelle vision pérenne de faire l’agriculture sans détruire notre environnement et le sol.

« Une nécessité absolue à l’heure où les Changements Climatiques affectent tous les systèmes de production agricole et la vie des populations. Et nous pensons que la plateforme Régional Des Organisations Paysannes (PROPAC) qui réuni a Douala près de 9 pays autours de l’agro écologie et les systèmes Agroalimentaires va permettre de mettre en place un plan d’action autour de la transition agroécologique qui tient sur 4 piliers , le premier pilier c’est la sensibilisation des populations en ce qui concerne l’agroécologie , le deuxième pilier c’est le renforcement des capacités des petits producteurs et ici viennent la recherche pour déblayer toute la recherche qui peuvent permettre de faciliter la mise en œuvre de ces plans d’action pour que l’agriculture familiale soit entreprenante , moderne, puisse avoir l’impacte Économique Social et Culturel des 98% des population qui nourrissent le Monde et qui sont affectées par les changements climatiques et troisième pilier le cœur de ce travail c’est la santé du sol ,  la santé des sols c’est la pièce et dernier pilier maîtresse pour la réussite de l’agro écologie en Afrique Centrale »

Cette déclaration du Pr EDDY L.M NGONKEU représentant du (MINRESI), démontre la portée  d’une t’elle rencontre pour l’Afrique Centrale en général et le Cameroun en particulier.

L’Agroécologie  est l’action de produire sans détruire le sol, exercée une production agricole durable ; car le sol doit être sains, pour produire des produits sains.

Il est vrai que la connaissance, l’intensification, la formations sur cette transition agricole jusqu’ici pose un problème ; jusqu’ici on a toujours pas assisté à des orientations vers des cursus, vers des thématiques plus perceptibles sur l’agroécologie en Afrique Centrale.

Pour le Président  KOLYAND Palebele « Cette exercice nécessite  d’optimiser les savoir faire, de documenter et d’adapter les connaissances endogènes de former une nouvelle génération des agriculteurs et de scientifiques, d’impulser les changements. »

Il poursuit en ajoutant que « Nous avons cette tradition déjà , la (PROPAC) est entrée  de révolutionner  l’Agriculture de l’Afrique Centrale , malgré des situations de changement climatiques la (PROPAC)  fait des efforts pour réunir tous les chercheurs , les instituts de recherche en Afrique Centrale et les producteurs pour essayer de Dialoguer ensemble et trouver la forme la plus adaptée pour développer notre agriculture en Afrique Centrale , c’est pour cette raison que nous avons pense qu’il fallait travailler avec les chercheurs en Afrique Centrale pour voir dans quelle mesure nous pouvons dont garantir la Sécurité  Alimentaire en Afrique Centrale de la population tout en respectant et en protégeant notre écosystème et pour la bonne manière de le faire c’est l’agro écologie , nous allons dont travailler ces jours ci avec des chercheurs pour qu’ils nous disent exactement la manière dont t’on doit ce comporter , la manière dont t’on doit produire sans détruire l’environnement , la manière d’amélioration notre production de façon générale sans détruire l’environnement et aussi et vous savez aussi que dans notre sous Région il y’a assez d’évolution , les gens sont entré de détruire sans  le savoir notre Environnement en utilisant des engrais chimiques à forte dose en utilisant les pesticides , les herbicides sans connaître la façon de l’utiliser tout ça nous allons les analyser comment on peut faire de tel sorte que nous travaillons dans le sens de respecter le sol ,la terre, les arbres , les oiseaux , les verts de terre les termites tous sa on doit faire cette analyse»

Cette rencontre s’est déroulée en présentiel, l’accent a été mis sur la méthode participative qui a fait appel aux exigences des participants, les participants se sont prêtés aux exposes , brainstorming , analyses , partages d’expériences , croisement d’informations et travaux de groupes .

Les travaux qui se sont achevés le jeudi 4 Avril  2024, ont donné les résultats si après :

–             Les participants disposent désormais les mêmes éléments de référence et de maitrises sur l’agroécologie ;

–             Une connaissance plus accrue  sur l’agroécologie traditionnelle ;

–             Une connaissance plus accrue sur le savoir scientifique de l’agroécologie ;Les participants se sont appropriées les recommandations t les conclusions de l’étude menée sur la prise en compte de l’agroécologie par les politiques publiques ;

–             La disponibilité d’un plan d’action de soutien pour à la transition agroécologie en vu d’orienter les différents acteurs ;

–             Le partenariat OP-recherche a été renforcé.

 « Dr Madeleine TCHUINTE Ministre De La Recherche Scientifique Et De L’innovation (MINRESI) qui présidait cette 7 ème édition nous a demandé de faire un plaidoyer pour que tous les pays d’Afrique Centrale développent une politique publique en agro écologique en Afrique Centrale  , parce que  c’est la grosse  faiblesse il n’y a pas de politique publique agroécologique c’est ce que Mme le Ministre Dr Madeleine TCHUINTE (MINRESI) attend de cette rencontre » souligne le spécialiste en agriculture biologique Pr EDDY L.M NGONKEU en ce qui concerne la  restituer a qui de doit de ces travaux .

Vision partagée  par  le Président  KOLYANG PALEBELE ; ces résultats obtenus au cours de ces assises  «  nous allons aller les restituer à la base , à nos populations à nos membres pour qu’ils puissent changer leurs comportements vis à vis de l’environnement , nous irons dans nos organisations paysannes travailler , nous allons travailler jusqu’à la base , pour que nos membres puissent s’approprier de tous ce que nous allons faire ici , et le rôle des partenaires sont très importantes ici à Douala et même dans l’Afrique parce qu’ils  doivent nous accompagner de bout t’en bout , les partenaires techniques et financiers également doivent jouer de leur partition . »

Fabrice Tatisson

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