Nouvelle réglementation au Cameroun : Obligation de recruter un Directeur des Ressources Humaines camerounais pour les entreprises.
Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Issa Tchoroma Bakari, a récemment annoncé une nouvelle réglementation exigeant que toutes les entreprises basées au Cameroun, qu’elles soient camerounaises ou étrangères, recrutent un Directeur des Ressources Humaines de nationalité camerounaise dans un délai de trois mois. Cette mesure vise à garantir que les employés du Cameroun soient encadrés par des individus partageant les valeurs et les objectifs de développement du pays.
Lors de la 3ème édition des Journées Nationales des Ressources Humaines, le Ministre a souligné que chaque entreprise, sans exception, devra se conformer à cette exigence. Le Directeur des Ressources Humaines devra être de nationalité camerounaise et se voir attribuer des pouvoirs complets et effectifs dans la gestion des ressources humaines au sein de l’organisation.
Les entreprises qui ne respectent pas cette réglementation s’exposent à de sévères sanctions, notamment des mesures relatives aux contrats de travail. Désormais, seuls les contrats de travail signés par les Directeurs des Ressources Humaines conformes aux règles seront validés par le Ministère de l’Emploi. Cette disposition impacte également le renouvellement des cartes de séjour, qui ne sera accordé qu’après la présentation d’un contrat de travail signé par un DRH camerounais.
Cette décision vise à renforcer la main-d’œuvre locale et à garantir que les entreprises basées au Cameroun s’engagent pleinement dans le développement du pays. Elle vise également à promouvoir la création d’opportunités d’emploi pour les citoyens camerounais et à favoriser leur progression professionnelle au sein des organisations.
Les entreprises concernées sont donc vivement encouragées à se conformer à cette nouvelle réglementation dans les délais impartis afin d’éviter d’éventuelles sanctions et d’assurer un fonctionnement optimal de leurs activités au Cameroun.
Afric-eco/Etienne MONTHEî