CEMAC : cap sur la modernisation du climat des affaires
La nouvelle politique d’investissement en gestation vise à simplifier et numériser les procédures pour attirer davantage de capitaux dans la sous-région.
Après trois jours d’intenses travaux, l’atelier régional de présentation et de validation de l’Examen des Politiques d’Investissement (EPI) de la CEMAC s’est achevé le mercredi 29 octobre 2025 à Douala. Placée sous la présidence de Madame Annie Laurence NYAMAORTIZ, Directrice du commerce et de la concurrence à la Commission de la CEMAC, cette rencontre marque une étape importante dans la refonte de la politique communautaire d’investissement, vingt-six ans après l’adoption de la première charte en 1999.
L’enjeu est clair : adapter le cadre communautaire aux nouvelles exigences de l’économie mondiale, marquée par la compétitivité, la digitalisation et la mobilité des capitaux.
“L’atelier portait sur l’examen de la politique d’investissement dans la sous-région. Il s’agissait de faire un diagnostic du dispositif existant, d’en évaluer la pertinence et de proposer des réformes capables d’impacter positivement la future charte communautaire de l’investissement. Celle adoptée en 1999 a certes permis d’attirer des investisseurs, mais elle est aujourd’hui dépassée. Le contexte économique de 2025 n’est plus celui d’il y a vingt ans. Nous devons donc l’adapter aux réalités actuelles : promotion des investissements, fiscalité, concurrence, mais aussi aux facilités d’établissement et de développement des entreprises.” Soutien Sylvain EYENE, NKOGHE,secrétaire permanent adjoint du Haut Comité de l’Intégration (HCI) et chef du service juridique
Vers un espace plus attractif
Au-delà des réformes juridiques et administratives, la démarche vise à améliorer la compétitivité globale de la CEMAC. Une meilleure coordination des politiques d’investissement favorisera la confiance des opérateurs économiques, tout en renforçant la visibilité de la sous-région sur la scène africaine et internationale.
En clôturant les travaux, Mme Annie Laurence NYAMA ORTIZ a salué la qualité des échanges et la pertinence des propositions issues des participants. Elle a réaffirmé l’engagement de la Commission de la CEMAC à transformer ces recommandations en instruments opérationnels capables de soutenir la croissance, l’emploi et la transformation structurelle des économies de la sous-région.
La future politique d’investissement de la CEMAC se veut plus moderne, inclusive et compétitive, à la hauteur des ambitions économiques de l’Afrique centrale.
Afric-eco/Nathalie MENGATA


