Crise de leadership : Samuel Eto’o défie le ministère dans un bras de fer footballistique”
Conflit de pouvoir acharné opposant Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), au ministère.
Alors que l’équipe nationale du Cameroun se prépare pour des matchs décisifs dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026, la Fédération internationale de football (FIFA) a été sollicitée pour arbitrer le différend. Cependant, son intervention n’a pas apporté la clarté escomptée, laissant la situation dans un état de flou juridique.
Samuel Eto’o refuse catégoriquement de reconnaître la légitimité de Marc Brys, arguant qu’il n’a pas été consulté lors du processus de recrutement du technicien belge. Dans sa tentative de faire pencher la balance de son côté, Samuel Eto’o a utilisé de manière sélective une lettre de la FIFA, interprétée de manière à servir ses intérêts.
Face à cette opposition farouche, le ministre des sports, Narcisse Mouelle Kombi, a réagi avec fermeté. Il a accusé Samuel Eto’o de manipuler la correspondance de la FIFA à son avantage et a exigé de pouvoir accéder à la lettre initiale envoyée par la Fecafoot à l’instance internationale.
Malgré les appels à la modération et à la coopération de la part de la FIFA, le conflit persiste. Le ministre des sports a même évoqué la possibilité de surveiller attentivement l’utilisation des fonds publics alloués à la Fecafoot.
Dans ce climat de tension croissante, l’avenir du football camerounais est en jeu. Alors que les joueurs se préparent pour des échéances importantes, les querelles politiques risquent de déstabiliser l’équipe nationale. Il est crucial, pour le bien du sport et de ses supporters, que toutes les parties prenantes parviennent à trouver un terrain d’entente et mettent fin à cette dispute de pouvoir destructrice. L’enjeu est trop important pour que les intérêts personnels priment sur l’intérêt collectif.
Emile Ngaleu