Le CRFC : Catalyseur de l’autonomie économique au Cameroun.

Le Centre de Réseau de Filière de Croissance (CRFC) œuvre aux côtés du gouvernement pour renforcer l’implémentation des politiques économiques et stimuler la production locale.

Le CRFC, acteur clé dans la mise en œuvre des politiques économiques, se positionne comme un catalyseur essentiel pour transformer les ambitions gouvernementales en actions tangibles sur le terrain. “Nous sommes là pour apporter notre modeste contribution à l’expérimentation de ces politiques”, déclare le Dr Yonga Bakalag Simon François, coordonnateur du CRFC. “L’État élabore les politiques et les stratégies, et nous sommes là pour les mettre en œuvre.”

L’un des défis majeurs abordés par le CRFC est l’import substitution, un concept fondamental pour réduire la dépendance du pays aux importations et stimuler la production locale. Le Dr Yonga souligne la nécessité de comprendre les problèmes sous-jacents. “Pourquoi importons-nous ? Parce qu’il y a une faible structuration de la chaîne de valeur”, explique-t-il. “Il faut un écosystème autour d’une entreprise champion qui va permettre véritablement une valeur ajoutée.”

Le manque de maîtrise du marché constitue un obstacle majeur à l’import substitution, selon le Dr Yonga. Il met en lumière l’importance de valoriser les prix au niveau des bons champs pour garantir des revenus décents aux producteurs locaux. “Il est impossible de croire que le kilogramme de café est vendu à plus de 2 millions de francs CFA et qu’aujourd’hui on n’arrive pas à payer au planteur”, souligne-t-il.

Le CRFC collabore étroitement avec le gouvernement pour réaliser des diagnostics approfondis de chaque filière économique. Ces analyses détaillées permettent d’identifier les opportunités et les défis spécifiques à chaque secteur, orientant ainsi les actions prioritaires pour promouvoir l’import substitution.

Le CRFC se positionne comme un partenaire stratégique pour concrétiser la vision d’une économie autonome et prospère au Cameroun. Grâce à ses efforts concertés avec le gouvernement et les acteurs économiques locaux, l’organisation travaille activement à créer un environnement propice à la croissance et au développement durable.

Afric-eco/Etienne MONTHE

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