Douala : le Maire appelle à une participation inclusive pour le développement de la ville
Douala, ville attractive mais en proie à de nombreux défis, a besoin de l’implication de tous ses habitants pour retrouver son lustre d’antan et offrir un cadre de vie meilleur à ses populations. C’est l’appel lancé par le Maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè.
Le 1er magistrat de la ville rappele l’attractivité naturelle de Douala, due à sa situation géographique et à l’esprit d’ouverture de ses premiers habitants, les Sawa. Au fil du temps, la ville a accueilli des populations venues de tous les horizons, qui ont contribué à son développement économique et culturel. Européens, Africains et Camerounais d’autres régions ont tous apporté leur pierre à l’édifice, profitant des opportunités offertes par la ville.
Cependant, le Maire déplore le fait que Douala n’ait pas toujours reçu en retour ce qu’elle était en droit d’attendre. La ville est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis : surpopulation, désordre urbain, insalubrité et manque d’infrastructures.
Face à ce constat, Dr Roger Mbassa Ndinè appele tous ceux qui ont profité des opportunités offertes par Douala à redonner à la ville ce qu’ils ont reçu d’elle. Il lance un appel particulier aux Sawa, aux pouvoirs publics, aux étrangers et à tous les Camerounais qui ont bâti leur succès à Douala.
Le Maire de la ville exhorte ses concitoyens à investir dans la ville, à embellir son cadre de vie et à créer des emplois pour les jeunes. Il insisté également sur la nécessité de la paix, de la sérénité et du vivre-ensemble pour que Douala puisse retrouver son lustre d’antan et devenir une ville attractive et agréable pour tous.
Le message du Maire de Ville est clair : le développement de la ville est une responsabilité collective. Il ne peut se faire sans la participation de tous ses habitants, sans distinction d’origine ou d’appartenance communautaire. C’est en unissant leurs forces et en travaillant ensemble que les Doualais pourront construire une ville plus belle, plus prospère et plus inclusive pour les générations futures.
Afric-eco/Etienne MONTHE