SOUS RÉGION AFRIQUE : PRÉSERVATION DES FORÊTS DU BASSIN DU CONGO.

La COMIFAC Et La WWF A La Quête Des Flux De Financement.

Dans le cadre de la préservation et de la conservation du Bassin du Congo , la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et la WWF ont lancé une initiative pouvant stimuler les flux de financements Internationaux vers cette Forêt.
Ainsi, des réflexions y afférentes font l’objet depuis ce Mardi 27 Février 2024 d’un atelier baptisé <>
Atelier qui se tient à Douala-Cameroun, dans la salle de conférence Diamond , de l’hôtel la Falaise Bonanjo sise dans le Premier Arrondissement de Douala.
La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par Mr NCHOUTPOUEN CHOUAIBOU par ailleurs Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur Technique de la COMIFAC à ces côtes le Dr Laurent Zacharie NZOOH DONGMO Directory,Policy and Parneuship Africa WWF.

Cet atelier de 2 jours à pour objectif général d’entreprendre des actions de socialisation et d’appropriation par les pays du bassin du Congo de l’Initiative COMIFAC-WWF en
vue de la Gouvernance des initiatives de financements climatiques et de la
biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo.

Pour la circonstance, ont été également conviés sur la table des réflexions, les CNC et leurs adjoints du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée
Equatoriale, de la RCA et de la RDC; Un responsable en charge du financement climatique du Ministère des
Finances du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la
RCA et de la RDC ; L’équipe du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC ; Les Partenaires Techniques et Financiers: WWF, PNUD, BM, CEA, UE,
BDEAC, CEEAC, KfW, GIZ, AFD,WCS, TNC, UICN, AWF.

Les forêts tropicales ( d’Amazonie, de Mékong-Borneo et du Congo), sont aujourd’hui des puits de carbone et d’habitat de la biodiversité dans le Monde.
Atout majeur dans la régularisation du climat, avec une haute intégrité, elles s’engagent dans des initiatives
pour le marché du carbone.

Néanmoins les revenus indexés aux flux de séquestration du carbone
ne suffiraient pas à couvrir les charges d’investissement, encore moins à contribuer
au Développement Économique de ses Pays.

Pour le Secrétaire Exécutif Adjoint et le Coordinateur Technique de la COMIFAC , NCHOUTPOUEN CHOUAIBOU << ces flux de financements de ces trois bassins que compte nos forêts tropicales, on constate que le bassin du Congo fait figure de naine avec moins de 4% des financements.>>

Plusieurs raisons sont évoquées pour justifier cela :
Le Secrétaire Exécutif Adjoint et le Coordinateur Technique de la COMIFAC pense que les menaces qu’elles subissent ne lui font pas du bien à savoir << la Déforestation, la Dégradation des Forêts , le braconnage, l’exploitation minière. >>

Notons également que les flux y alluez pour sont fonctionnement sont insuffisants, car ils sont constitués essentiellement des
aides publiques au développement pour plus de 67% et des prêts pour plus de 25%.

Comme autre raison presque alarmante les mécanismes de
financements, à travers les procédures pour y accéder qui sont parfois très difficiles pour les pays du
Bassin du Congo.

Face à ce tableau très peu reluisant , nécessité s’impose pour répondre aux attentes légitimes du Développement
Socioéconomique.

Cette situation par du tout acceptable pour le Secrétariat Exécutif Adjoint de la COMIFAC et la WWF plonge les pays du Bassin du Congo dans des choix mitigés et difficiles se caractérisant d’une part, part la nécessité de mettre leur potentiel forestier au centre du
Développement Économique, ce qui suggère des conversions de forêts à grandes
échelles, et d’autre part de répondre à la problématique mondiale de conserver ce
potentiel forestier afin qu’il continue de jouer le rôle de poumon vert de notre planète.

Ainsi, les pays du bassin du Congo en empêchant de sacrifier leur
Développement Socioéconomique, vont opter pour le développement des
nouvelles approches de financement de leurs forêts qui reconnaissent leurs efforts
de conservation, de protection et de gestion durable des écosystèmes forestiers.

C’est dans cette vision que ces organisations ont mis sur pied l’Initiative qui pour le Dr Laurent Zacharie NZOOH DONGMO
, Director, Policy Parneuship Africa WWF est << une initiative louable qui permet de définir des options visant à augmenter les flux de financements des forêts afin de soutenir la transition pour le développement de l’économie verte tout en évitant la dégradation des forêts et en maintenant des écosystèmes forestiers intacts qui contribuent à la stabilisation du climat. >>.

Les premières lignes de cette initiative , ont déjà été écrites à travers signature du Mémorandum de Collaboration entre COMIFAC et WWF, signé en date du 19 décembre 2023, qui vise entre autres à développer cette Initiative, mais également à
renforcer la COMIFAC.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte, marqué par le processus de mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le
Changement Climatique (CCNUCC) , qui est ponctué depuis plusieurs années par des
discussions, des négociations et des engagements pour le financement par les pays
développés des actions d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques.

Pour le Dr Laurent Zacharie NZOOH DONGMO, Director, Policy Parneuship Africa WWF << Vous avez entendu durant ces réunions globales qu’ont appelle , conférence des parties , il y’a beaucoup de promesses qui sont faites , la première chose c’est de comprendre très bien ces promesses qui sont faites , c’est à dire savoir les mécanismes qui régissent ces promesses là et avoir la possibilité d’accéder à sa , c’est en fait pour nous la compréhension , là où est l’argent , qui prend les décisions pour l’allocation de ces financements et y avoir accès , car en Afrique les Bailleurs de Fonds sont frilleurs parcequ’ils n’ont pas peu être confiance , dont à travers cet atelier nous allons réfléchir sur les mécanismes pour créer cette confiance entre nous et les Bailleurs de Fonds qui pourront rapporter des flux pour le Développement Durable du Bassin du Congo.>>

Comme le mentionne , le Secrétaire Exécutif Adjoint, <>
Il poursuit en précisant que << c’est pourquoi le WWF et la COMIFAC ont lancé cette initiative qui vise à accroître le flux de financement en direction de notre Sous Région pour la préservation de ses forêts >> ; le travail bien fait s’impose << nous sommes ici à Douala pour travailler sur l’associalisation et l’appropriation de cette initiative par les différents pays membres de la COMIFAC >>.

Pour l’appropriation effective de la bonne Gouvernance du bassin du Congo , ces deux Organisations en collaboration se sont définies un certain nombre d’objectifs spécifiques telsque :

  1. Avoir une compréhension partagée et permettre une bonne coordination de
    l’Initiative COMIFAC-WWF au niveau de la COMIFAC et des Pays du
    Bassin du Congo;
  2. Favoriser l’appropriation de l’Initiative COMIFAC-WWF par les
    Coordonnateurs Nationaux de la COMIFAC pour une bonne impulsion de
    l’Initiative dans les pays;
  3. Valider les Termes de référence et l’agenda de socialisation et d’appropriation
    de l’Initiative COMIFAC-WWF par les paysdu bassin du Congo;
  4. Refléchir sur les mesuresde renforcement des capacités du Secrétariat Exécutif
    de la COMIFAC;
  5. Susciter les synergies et la complémentarité avec les initiatives de financement
    climatiqueet de la biodiversité dans le Bassin du Congo ainsi que l’adhésion
    et la complémentarité avec les Partenaires Techniques et Financiers.

Ces échanges qui s’achèveront le 28 Février 2024 , verront la participation des experts venus des 6 pays de COMIFAC à savoir le Gabon, Cameroun, RDC , Guinée Équatoriale , RCA , Angola comme la mentionné le Secrétaire Exécutif Adjoint sur le résultat ultime << ces échanges permettront de mettre sur pieds un calendrier clair pour l’organisation des ateliers pour la présentation de cette initiative dans les différents pays membres de la COMIFAC.>>

En rappel , la COMIFAC, Commission des Forêts d’Afrique Centrale est une organisation internationale reconnue pour son rôle dans l’intégration sous-régionale en matière de conservation et de gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers. Elle fait partie des institutions à l’échèle planétaire qui œuvrent pour la promotion du droit des peuples à compter sur les ressources forestières pour soutenir leurs efforts de développement économique et social.

Fabrice Tatisson.

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